La nouvelle plaquette finie, nous avons voulu interviewer son concepteur graphique, Jérémy Moisset, de l’agence de création graphique PicoPico.
Pourquoi as-tu rejoins Grési21 ?
J.M : « J’ai découvert Grési21 par du bouche-à-oreille et c’est le terme nouveau de « centrales villageoises » et l’aspect très dynamique de ses membres qui a attiré ma curiosité. Je me suis rendu sur le site internet, qui a confirmé ce que j’avais entendu, en plus de comprendre que Grési21 agissait au niveau plus large de la Transition énergétique.
J’ai eu l’impression que quelque chose était en train de se passer à côté de chez moi et qu’il fallait en être 🙂 . Cela fait longtemps que ma « conscience écologique » me travaille mais c’est depuis que j’ai un enfant que j’ai vraiment réalisé le monde que l’on est en train de lui laisser. On est tous contraint par nos obligations et notre train de vie, mais quand on voit l’implication que certaines personnes arrivent à offrir à des causes, on se dit alors qu’on peut et qu’on doit agir à son niveau, maintenant.
Quelle est ton expérience ?
Gresi21 recherchait un graphiste. Ça tombe bien, c’est mon métier ! (Jérémy est cofondateur de l’agence de création graphique PicoPico, ndlr). J’avais déjà offert mes compétences pour des associations et il était logique de leur proposer mes services. Je trouve plus efficace d’offrir ce que l’on maîtrise. J’ai donc réalisé la plaquette de présentation, en collaboration avec le président de Grési21, Luc Jourdan. Notre rencontre et les échanges ont été très fluides et constructifs. Pour l’anecdote, lors du premier rendez-vous, il m’a directement invité chez lui, de façon très simple, pour déjeuner. J’ai beaucoup apprécié ce geste !
Que peux-tu apporter à Grési21 ?
L’aspect communication est souvent sous-estimé, voire méfié par les membres des structures bénévoles et les gens en général. On ne se rend pas compte à quel point nous sommes baignés dans le monde de l’image de marque. C’est l’image qui donne toute sa force à une action… Par exemple, l’une des choses qui m’a finalement convaincu d’offrir mes compétences à Grési21, c’est simplement le logo (donc l’image), moderne et dynamique, auquel j’ai eu tout de suite envie de m’identifier.
Tu nous disais que tu pouvais aussi apprendre ?
L’aspect très concret et « chiffré » de l’action de Grési21 m’a aussi beaucoup plu. C’est quelque chose que j’ai plus de mal à appréhender en tant que créatif, mais que j’apprécie énormément au niveau personnel. Cela prouve que notre activité et ses objectifs sont clairs, précis et qu’on met tout en place pour les atteindre.
Si la plupart privilégient le fond à la forme, je me rends compte que sur mes projets de création graphique, je fais plutôt l’inverse et c’est quelque chose que j’aimerais améliorer. Il faut que les deux soient en cohérence et en équilibre et fonctionnent ensemble. Je pense que Grési21 le fait très bien et que c’est une des raisons de sa popularité grandissante. Une citation de Luc Jourdan lors de notre rencontre que je vais me répéter régulièrement : « La forme, c’est le fond qui remonte à la surface.«
Plus largement, que voudrais-tu ajouter ?
Cet aspect de mon engagement à Gresi21 me convient parfaitement. On donne ce que l’on peut, de la manière dont on peut. Il n’y a pas eu de contraintes, ni de pression vis-à-vis de la « mission », mais un seul objectif précis : faire la plaquette, c’est du concret et c’est efficace! Cela permet à chacun de s’engager selon ses capacités et de le faire de la manière qui lui corresponde.
De mon côté, cela m’a donné envie de m’engager un peu plus et de développer d’autres projets liés aux Transitions. Nous avons remarqué par exemple qu’il manque des lieux de rencontres et de synergies pour ces sujets, alors que tout autour de nous de multiples initiatives sont en train d’immerger. Nous avons imaginé donc cet espace innovant en pleine nature : www.Gresi.Work«
Alors, vous aussi, comme Jérémy, allez à la rencontre de ceux qui sont en train d’agir pour le monde de demain et faites-le à votre manière !
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